vendredi 28 février 2014

Une critique des "plus stupides" sur les travaux haussmannien.

Le baron Haussmann (1809-1891), daguerréotype daté vers 1850 de Désiré François Millet
(n° d'inventaire : PHO1984-89. H. : 14,5 cm ; L. 10,5. Paris, musée d'Orsay).

Les travaux d'aménagement durant le second Empire entrepris par Napoléon III et le baron Haussmann sont "une œuvre immense. Que valent les critiques qui [leurs] ont été adressées ?
Nul besoin de s'étendre sur les plus stupides d'entre elles. En particulier celle qui traîne partout et selon laquelle ces grandes percées rectilignes répondaient exclusivement à des arrières-pensées stratégiques, permettant au pouvoir de réprimer au canon des émeutes du type de celles qui avaient emporté déjà deux régimes. De telles assertions ont la vie dure. Pourtant, dans ce Paris transformé - on n'allait pas manquer de s'en apercevoir - la possibilité existe encore de faire la révolution."

Source : Philippe Séguin, Louis Napoléon le Grand, éd. Grasset, Paris, 1990, p.328.

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