dimanche 17 février 2013

Des persécutions et des arrestations arbitraires à l'encontre d'hommes et de femmes pendant la Révolution française.

"Les fidèles serviteurs du Roi ne cessaient d'être en butte aux persécutions des malveillants, qui, étant assurés de trouver une indulgence paternelle dans le sein de l'assemblée, se permettaient des arrestations continuelles sur les dénonciations les plus invraisemblables."1
"Sous le nom de liberté, qu'[elle] prononçait avec tant de complaisance, la France était livrée à l'anarchie la plus complète, et tout ce qui y existait de gens honnêtes et vertueux gémissait sous le joug le plus tyrannique."2
"M. de Clermont-Tonnerre saisit cette occasion [, qui est l'arrestation arbitraire de madame de Jumilhac,] pour se plaindre d'un comité des recherches qui, établi de lui-même et sans aucune loi, se permettait des arrestations si contraires à la liberté, s'arrogeait des droits encore plus odieux que les lettres de cachet, et vexait impunément toutes les classes des citoyens. Toute la partie saine de l'Assemblée applaudit à ce discours, qui ne contribua pas peu à la prompte liberté de madame de Jumilhac ; mais le comité n'en continua pas moins ses vexations ordinaires."3

Source : Mémoires de la duchesse de Tourzel, gouvernante des enfants de France de 1789 à 1795, éd. Mercure de France, le Temps retrouvé, 1969 et 1986.
(1) p.112.
(2) p.132.
(3) p.137-138.

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